Nos émotions ne s’arrêtent pas à la porte de votre lieu de travail. La nécessité de les prendre en compte dans le monde de l’entreprise et du travail est désormais reconnu. 
Dasn ce post nous rappelerons quand même quelques situations où l’intelligence émotionnelle peut être utile et pourquoi il est bénéfique de former les managers à l’intelligence émotionnelle.

Les émotions au travail

Dans toutes les organisations, nous avons affaire à un environnement mouvant susceptible de générer des émotions agréables ou désagréables. Ces émotions vont évidemment déterminer la façon dont nous allons interagir avec nos collègues et collaborateurs.

Or, pour améliorer nos performances collectives et individuelles, il est indispensable de fluidifier ces relations. Par conséquent, il est donc important…

  • d’une part de comprendre, gérer et exprimer ses propres émotions
  • et d’autre part de recevoir celles des autres.

Ces capacités sont parmi les principales compétences de l’intelligence émotionnelle.

Conscience de soi et expression émotionnelle

Dans sa vie quotidienne au travail, un manager a de multiples occasions d’être touché par des situations comme un collaborateur en retard à une réunion, un rapport bâclé, un client négligé, etc. Il va éprouvé de la déception (tristesse), de la colère. Il peut aussi craindre (peur) de se faire lui-même rabrouer par son N+1. Ses émotions vont très probablement fausser sa perception et créer des biais dans la façon dont il va ressentir, interpréter et exprimer les faits. Sous l’emprise de ses émotions, il va lui être difficile de décrire objectivement le problème au collaborateur fautif. Celui-ci risque à son tour de ne pas réagir de la meilleure des façons et une spirale négative risque de s’engager.
Pour l’éviter, le manager doit bien prendre en compte ses propres ressentis avant de débriefer son collaborateur. Il doit faire preuve de conscience de soi et de justesse dans son expression émotionnelle

Empathie, flexibilité pour gérer les conflits

La gestion des conflits est un autre exemple évident de situations où les émotions s’entrechoquent. Elles laissent malheureusement souvent peu de place à la réflexion, à l’écoute de son interlocuteur et à l’échange sur les besoins respectifs, les conséquences de la situation et les alternatives de sortie.
Là encore, les compétences – empathie, contrôle des impulsions, flexibilité – de l’intelligence émotionnelle sont des atouts dans le jeu du manager.

Emotions positives, créativité et résolution de problèmes

Toutes les émotions ne sont heureusement pas désagréables. Dans le contexte professionnel, on peut aussi rencontrer de la joie, du contentement, de la fierté, etc. Des expériences ont montré que les émotions positives améliorent la performance. Elles encouragent la flexibilité comportementale, la curiosité et la créativité dans la recherche de solutions. Les émotions positives participent aussi à construire un climat de confiance qui sera fort utile dans des circonstances plus difficiles. Il a été démontré que les personnes de bonne humeur réussissaient en général de meilleures négociations. De même, les leaders émettant plus d’émotions positives vers leurs équipes, facilite l’installation d’un climat propice à la performance du groupe.

Ces quelques exemples, que nous détaillons davantage dans nos formations, montrent que la compréhension et l’optimisation des émotions doivent franchir la porte des entreprises et donnent des arguments en faveur de la formation des managers à l’intelligence émotionnelle.

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